Lettre aux protecteurs du Dharma et Amis 2020

Chers Protecteurs du Dharma et Amis, ma bénédiction est sur vous tous !

En cette année du rat, tous les membres du Comité de direction de Fo Guang Shan, les abbés, les gouvernants et les monastiques de tous les centres Fo Guang à travers le monde, et moi-même, souhaitons que tout le monde fasse de bonnes actions, dise de bonnes paroles et ait de bonnes intentions. En pratiquant la voie du Bouddha, le monde sera comblé de bonheur !

Au début de l’année passée, Fo Guang Shan a organisé une pleine ordination pour transmettre les préceptes de la triple plate-forme aux ordonnés venus de vingt pays et régions du monde entier. Le Sila Upadhyaya – Vénérable Maître Hsing Yunles encourage en leur disant : « Toute ma vie, je ne pense qu’à une chose : Être un bon monastique. »

Au 7 mars 2019, qui fut aussi le premier jour du deuxième mois du calendrier lunaire et le jour d’entrer en religion du Vénérable Maître, Fo Guang Shan a organisé le « Dharma-service pour adeptes ». Le nouveau livre du Grand maître Je ne suis pas un bonze qui vit du bouddhisme a aussi été publié ce jour-là. Il s’agit du premier livre du Grand maître après son opération de chirurgie cérébrale et deux années de convalescence. Il y explique que, pendant ses quatre-vingt-un ans de vie de bonze, il n’a jamais vécu aux dépens du bouddhisme, qu’il s’en est tenu fermement à la conviction « le bouddhisme a besoin de moi », et à la résolution d’être un homme sachant revaloir les bienfaits reçus.

L’ouvrage a paru sur le classement des best-sellers d’Eslite Bookstore, du site books.com.tw de Taïwan, et d’Asiaweek de Hong Kong durant des mois. En plus, il est très apprécié par les lecteurs et adeptes nationaux et d’outremer qui ont organisé des cercles d’études pour exprimer leur impression. Sur une courte durée de cinq mois, on compte déjà sept-cent-onze séances avec plus de vingt-neuf mille participants.

En août dernier, le centre Fo Guang Shan de Londres a entrepris une présentation de ce livre au Palais de Westminster, les jeunes érudits locaux ont exprimé en anglais l’idée dominante du livre pour révéler les contributions impartiales du Grand maître durant toute sa vie, surtout dans les domaines culturel et éducatif.

Le nouveau livre du Grand maître Je ne suis pas un bonze qui vit du bouddhisme

L’année passé, j’ai effectué une tournée d’inspection aux différents centres filiaux de Fo Guang Shan en Océanie, en Europe, en Amérique, en Chine continentale, à Malaisie, des Philippines, en Inde, à Hong Kong, et à Taïwan, et j’ai vu que les monastiques de Fo Guang Shan ne se sont jamais montrés négligents sur les différentes affaires de propagation dharmique. De même, les adeptes n’ont cessé de faire des progrès sur le chemin de la pratique, par exemple : Quand la BLIA organise les séminaires et les activités comme les consultations médicales gratuites, les dons du sang, le nettoyage des plages, et la plante des arbres etc., les membres ont fait tout leur possible en y participant activement. Cette année, plus de dix huit mille quatre cents personnes ont reçu les trois refuges, les cinq préceptes et les bodhisattva-préceptes, et quatre mille trois cents enfants et bébés ont reçu la bénédiction du bodhisattva Avalokiteśvara, on peut voir par là que nos adeptes commencent à attacher de l’importance à la transmission de la foi à la génération suivante.

Merci à nos bénévoles de leur soutien, l’année dernière, rien que la main-d’œuvre au service de Fo Guang Shan compte déjà plus de cent mille affluences. L’association des bénévoles se dirige activement vers la mondialisation, le rajeunissement et l’innovation. En plus de promouvoir des stages de coopération avec les universités taïwanaises, elle lance des appels aux jeunes routards dans le monde entier pour assumer la charge de bénévoles internationaux. Jusqu’à ce jour, plus de cent personnes issues de vingt-six pays ont déjà répondu favorablement à cet appel. En outre, elle a formé des maîtres de conférences pour soutenir les activités du monastère, des écoles, des corps d’armée, et des centres de Fo Guang Shan nationaux et d’outremer, le nombre total de bénéficiaires sont près de cinq mille.

La Collection complète du Vénérable Maître Hsing Yun en chinois simplifié a été publiée en juin par l’entreprise d’édition publique chinoise China International Publishing Group (CIPG). Une conférence de presse a été tenue à la Bibliothèque de Nanjing, résultant quarante-trois rapports médiatiques de sept pays et régions. Lu Cairong, directeur adjoint du Bureau chinois de publication et de distribution des langues étrangères (CIPG), a déclaré : « La Collection complète est un ensemble de thésaurus de sagesse pour apprendre à connaître le bouddhisme, une part importante de l’éminente culture traditionnelle du peuple chinois, capable d’apporter une énergie positive aux deux rives du détroit (La Chine et Taïwan), et même à la société internationale ! » Par la même occasion, le Grand maître a offert « La Collection complète » à la Bibliothèque Nationale, au Musée National, et à douze universités de la Chine, et aussi à l’Institut bouddhiste chinois et l’Association bouddhiste chinoise. Les centres Fo Guang Shan du monde entier ont aussi offert successivement aux universités, bibliothèques, organisations gouvernementales et communautés religieuses locales.

En avril, le Temple Hsilai et University of the West de Los Angeles ont organisé ensemble une « Conférence d’études du bouddhisme humaniste en langue anglaise », dans laquelle le forum spécial « Encyclopédie de l’art bouddhiste mondial » a attiré le plus d’attention. De nombreux érudits ont cité les exemples de l’encyclopédie dans leur thèse, confirmant ainsi sa valeur de recherche scientifique. Les établissements ayant reçu l’encyclopédie offerte par les centres locaux sont : Ryukoku University à Kyoto de Japon, University of Houston et Rice University des Etats-Unis, Université de Göttingen d’Allemagne, Université de Cambridge de Grande Bretagne, Université McGill du Québec, Université de Vienne d’Autriche, Musée Rietberg de Zurich, Bibliothèque du Monastère Stift-Klosterneuburg en Autriche.

Depuis la création du Centre de recherche du bouddhisme à l’Université Fo Guang, Vénérable Maître Hsing Yun espère qu’il soit une « position clé de recherche du bouddhisme mondial », une plate-forme scientifique pluraliste pour la recherche du bouddhisme. En août, le monastère Fo Guang Shan, l’Université Fo Guang, la Fondation de culture et éducation de Fo Guang Shan et ce Centre de recherche du bouddhisme humaniste organisent ensemble la série d’activités sur la Tripitaka intitulée « Par-dessus le temps et l’espace – la réapparition du Joyau du Dharma », à savoir : « Exposition de manuscrits et de volumes imprimés par xylographie de sūtras bouddhistes », « Exposés à la portée de tous du canon bouddhique » et « Séminaire scientifique international sur le Canon bouddhique », en espérant que, grâce à ces activités, le Canon bouddhique puisse pénétrer dans la société, et que tout le monde puisse éprouver la valeur extraordinaire du Dharma et mieux connaître la culture du bouddhisme.

En outre, l’Institut de recherche du bouddhisme humaniste, l’Université Foguang, l’Université Nanhua, University of the West, l’Université Nantian, le Musée du Bouddha, le Centre de culture et éducation Hsing Yun à Shanghai, la Bibliothèque Jianzhen à Yangzhou, le Centre de culture et éducation Guangzhong à Beijing, l’Ecole supérieure Yunhu, le Temple Hsilai, les centres Fo Guang Shan de Londres, Singapour etc., organisent aussi activement des séminaires scientifiques sur le bouddhisme humaniste avec la coopération des universités locales. Nous espérons qu’il y aura plus d’Institut de recherche du bouddhisme humaniste dans les institutions d’élite, afin que le bouddhisme humaniste puisse éclore et fructifier à travers le monde.

Le « Mémorial de millions de bâtisseurs d’école » construit par le Comité de millions de bâtisseurs d’école dans le campus de l’Université Nanhua est inauguré en mai 2019, l’immeuble comporte la salle de conférence, le hall de méditation, le restaurant une goutte d’eau, les salles de réunion, et aussi des chambres d’hôtes, pour héberger les membres du comité en visite au mémorial. Cette campagne de Millions de bâtisseurs d’école permet au monde de voir la valeur de 100 NT (3€) : de la première université du début, aux cinq universités de qualité d’aujourd’hui.

L’année passée, lors de la publication de la liste des lauréats de l’examen général d’admission, l’Université Foguang et l’Université Nanhua ont vu tous les deux leur kota rempli. L’Université Nanhua a reçu en juillet du Ministère de l’éducation l’autorisation de la création de la classe de doctorat au Département de l’étude de la vie et la mort.

De plus, sous la direction de son créateur, le « Forum des recteurs d’université Fo Guang Shan » entre dans sa quatrième année. Cette année, cent-vingt-trois recteurs et érudits de l’éducation venus de trente-deux universités réparties dans seize pays et régions y participent pour présenter leur proposition sur les recherches de l’étude bouddhiste et sur le regain de prospérité du bouddhisme. La communauté des cinq universités de Fo Guang Shan et les autres universités ont pris l’initiative de signer les contrats de coopération, entraînant ainsi vingt-huit autres groupes d’universités à coopérer, afin de continuer à former ensemble des talents pour le monde entier. Nous espérons que l’éducation du bouddhisme puisse devenir un centre de gravité scientifique du monde.

En outre, cinq étudiants gradués de l’Ecole secondaire de premier degré Pumen qui ont bénéficié le « Projet de bonnes semences » créé il y a trois ans et soutenu simultanément par Venerable Master Hsing Yun Public Education Trust Fund et Fo Guang Shan Fondation for Culture & Education, ont réussi brillamment aux examens d’entrée des écoles secondaires de second degré de la région de Kaohsiung. Au mois de juillet, l’Ecole internationale Juntou de Nantou a officiellement obtenu l’autorisation de participer aux examens d’entrée internationaux de l’Université de Cambridge, permettant ainsi aux étudiants de suivre le même programme international pour établir la communication avec le monde.

En octobre, après vingt-trois longues années, la BLIA a de nouveau organisé le 1er rassemblement de son 7ème conseil de direction à Paris, au Siège de l’UNESCO en France, marquant ainsi une étape importante des efforts de la BLIA sur la propagation du bouddhisme humaniste. Depuis des années, la BLIA a participé activement aux activités organisées par les comités subordonnés à l’ONU et y a pris parole, par exemple : la Commission de la condition de la femme organisée à l’ONU à New York, les conférences de la société civile, les forums d’harmonie multi-religieux, etc. L’échange international de cette fois témoigne que la BLIA est une organisation enracinée et tournée vers le monde, et travaille pour la paix mondiale. Le thème de ce rassemblement fut « la foi et la transmission », et à travers la vidéo, le Grand maître espère que les hommes Fo Guang du monde entier, tout en développant le bouddhisme, puissent transmettre la foi, la morale et vertu, la bienveillance et la personnalité, pour en faire la pensée dominante de l’avenir du bouddhisme.

En novembre, la 11ème remise de « Prix du Journalisme de vérité, bonté et beauté Hsing Yun » a eu lieu pour la première fois à Singapour. La professeur Su Heng du département du journalisme de l’Université nationale Cheng Chi (NCCU) et la directrice du Chinese Media Group du Singapore Press Holding Li Huiling ont obtenu le « Prix de l’excellente contribution ». Près de trois cents personnes renommées du monde médiatique de Singapour, Malaisie, Chine et Taïwan s’y rassemblaient, accomplissant ainsi le consensus « défendre sa profession et diffuser les informations exactes, c’est la mission, et aussi la responsabilité ».

Depuis plus de cinquante ans, Fo Guang Shan n’a jamais cessé de faire des échanges mutuels avec les autres religions. En avril dernier, Notre-Dame de Paris a subi un incendie grave, j’ai adressé un courrier au Pape Francis à Vatican pour témoigner de la sympathie de nos deux communautés monastiques et laïques. Le recteur-archiprêtre de Notre-Dame de Paris Patrick Chauvet nous a répondu en guise de remerciement. Pour moi, bien que les différentes religions n’aient pas la même origine, cependant, leur mission envers la stabilité et la paix de la société est la même.

En outre, suite à l’invitation du Temple Hsilai des Etats-Unis, trois séances de l’opéra original chinois « Voyage vers l’Est de Jianzhen » a respectivement été présentés au The Pasadena Playhouse de Los Angeles et au David H. Koch Theater de Lincoln Center de New York, avec près de quatre mille cinq cents spectateurs. Ce fut le premier opéra bouddhiste joué sur la scène internationale, une nouvelle page de l’histoire, et aussi une contribution à l’échange culturel entre la Chine et l’Occident.

Le centre Fo Guang Shan des Philippines et l’Université Guangming ont organisé ensemble en juin dernier un concert intitulé « FLIP 2019 : La lumière de l’éducation » au Théâtre national du Complexe du Centre Culturel des Philippines, pour montrer le résultat d’apprentissage de leurs étudiants aux personnes soucieuses de l’éducation. Parmi eux, le jeune gradué du département d’art dramatique de l’Université Guangming Ralph Jade Tampal a été élu lauréat des Ten Outstanding Students of the Philippines.

Au mois de septembre, l’Université Nantian en Australie nous a aussi apporté une bonne nouvelle. L’Institut de Recherche du Bouddhisme Humaniste créé il y a deux ans a obtenu l’autorisation du Ministère de l’éducation de donner des cours d’études supérieures de bouddhisme humaniste. « Le bouddhisme humaniste » fit dès lors partie du système d’éducation australien, apportant ainsi plus d’éclats au bouddhisme.

Le camp d’entraînement « main dans la main » des dirigeants lancé par Fo Guang Shan Malaisie est entré dans sa dixième année, non seulement, il a obtenu le soutien des offices de l’éducation des treize provinces de la Malaisie, il a encore favorisé indirectement l’étude du bouddhisme sur le campus malaisien. Durant ces dix années, plus de cent mille professeurs et étudiants ont participé à l’entraînement.

Plus de cinquante bibliobus de Fo Guang Shan desservent mille écoles de campagne éloignées chaque mois. En poursuivant cette bonne affinité, la Fondation culturelle et éducative Fo Guang Shan a également lancé des plans pour améliorer la force de l’éducation et de la culture locale, telles les bourses d’étude pour les bonnes semences, les programmes de soutien pour les études de l’anglais et de la musique, etc., dans l’espoir de transformer la vie des enfants vulnérables.

Au printemps, plusieurs équipes sportives scolaires affiliées à l’Association sportive ‘les trois bontés’ de Fo Guang Shan ont enregistré d’excellents résultats, par exemple : L’équipe féminine de basket-ball de l’Université Fo Guang qui a été consécutivement promue à l’UBA durant sept années, a finalement remporté sa première coupe au championnat, puis elle a également été finaliste de la Coupe Fo Guang à Kaohsiung ; l’équipe féminine de basket-ball de l’école secondaire Pumen a remporté la troisième place au championnat de HBL ; l’équipe de football de l’Université Nanhua, formée il y a trois ans avec les ‘enfants du Tathāgata’ de FGS Brésil, a remporté la troisième place au championnat de football universitaire. En outre, l’équipe de baseball de l’Université Nanhua qui n’a même pas trois ans d’âge a aussi remporté une place à la demi-finale. Il est dit : « Bouddha prêche le Dharma d’une seule voix, les êtres l’assimilent selon leur catégorie ». Le Grand maître a dit : Si le bouddhisme possède une équipe sportive exceptionnelle pour entrer en relation avec les équipes sportives des autres pays, il pourra ainsi, grâce au sport, propager indirectement le Dharma à travers le monde.

L’année passée, durant la fête de Vesak, les centres de Fo Guang Shan à travers le monde continuent à aller dans les mairies, écoles, prisons, centres commerciaux, marchés, ports, hôpitaux et temples de chaque ville, pour célébrer ensemble la fête de Bouddha avec les associations bouddhistes locales. Près de mille trois cents cérémonies de baignade de Bouddha ont été organisées, réunissant au total cinq cent huit mille personnes et entraînant ainsi les adeptes bouddhistes à déployer leur esprit de l’union, de la mobilisation et de l’harmonie.

L’année dernière, diverses filiales et institutions de Fo Guang Shan à travers le monde ont également diffusé de nombreuses bonnes nouvelles : la peinture murale de sculpture en jade géante de la grande salle de Bouddha du temple Xinma de Fo Guang Shan en Malaisie a gagné le record de la « Plus grande sculpture artistique en jade du pays », et rejoint les « Lanternes thématiques du Nouvel an du temple Dongchan » au Livre de records de la Malaisie. « Vive la Malaisie – La cérémonie de prière pour la nation et le concert » organisé par Fo Guang Shan en Malaisie l’année passée a eu lieu à l’aréna Malawati, à côté du Stade Shah Alam. Huit mille jeunes y participaient. Cette activité a obtenue l’approbation du Ministère de l’éducation malaisien qui a envoyé une correspondance aux différentes catégories d’écoles pour encourager les étudiants à y assister.

Fo Guang Shan, le Musée du Bouddha et le temple Rulai de Brésil figurent de nouveau sur la liste des meilleurs sites touristiques du plus grand site de voyage du monde – TripAdvisor. Etant membre du Conseil International des Musées (International Council of Museums, ICOM), en plus de signer des accords amicaux avec les principaux musées pour les échanges, la plus grande caractéristique du Musée du Bouddha est de promouvoir les services publics transfrontaliers, couvrant la culture, l’éducation, l’art et les cercles médicaux. Sur une année, il a été utilisé pour plus de trois cents fois comme lieu de bien-être public aux différentes organisations, ses visiteurs sont venus de cent-dix pays et régions différents, y compris les touristes d’une quarantaine de bateaux de croisière, de plus, on y organise toutes sortes d’expositions internationales et de réunions amicales.

A la fin du mois de mars, le pavillon Miaohui – le nouveau logement pour personnel de Fo Guang Shan – a reçu le Prix d’architecture et de paysage, connu sous le nom de « Oscar de l’architecture et du paysage de Taïwan du Sud ». En juillet, la reconstruction des grottes de Terre pure de Fo Guang Shan a obtenu le permis d’utilisation du Service des travaux de la ville de Kaohsiung. Le sous-sol de cet édifice conserve les fonctions d’origine des grottes de jingtu – l’interprétation du sūtra d’Amitabha. Les deux étages hors sol que le Grand maître a nommé « Rassemblement en foule » sont réservés pour les utilités culturelles et éducatives, à savoir : salles de classe, auditoires, dortoirs etc., pouvant servir à donner cours et faire des réunions. En outre, le nouveau pont Baoqiao reliant la grande salle de Bouddha et la salle de la grande compassion, de même que l’ascenseur, sont construits. Le maître a dit que c’est un espace et une communication sans obstacle pour permettre aux personnes à mobilité réduite de rentrer dans les salles de culte pour se connecter avec le Bouddha et le Bodhisattva. En juin, à l’occasion du 30ème anniversaire de la propagation du bouddhisme de Fo Guang Shan aux Philippines, la première école des beaux-arts professionnelle – Guang Ming Institute of Perfroming Arts Cebu – s’est inaugurée, offrant ainsi aux jeunes munis d’un don naturel et aux artistes locaux un plateau pour exercer leurs talents.

L’année passée, en février, des inondations exceptionnelles, qui n’arrivent que « tous les 100 ans », frappent le nord-est de l’Australie, la province Queensland est complètement dévastée par la pire inondation jamais vue en Australie ; depuis le mois de mars, les pluies torrentielles se sont battues sur Paraguay, la capitale Asunción et quelques villes et villages au Sud ont été gravement inondés ; en octobre, le typhon Hagibis, le plus violent en 61 ans, a touché la côte du Japon, plus de dix mille foyers ont été inondés. Les membres de la BLIA, en observant l’empathie « j’ai faim quand les autres ont faim, je me noie quand les autres se noient », montrent de la compassion et portent secours aux sinistrés. Je suis sûr que, par leur dévotion, ils puissent recevoir la bénédiction de Bouddha et accroître leur bonheur et sagesse.

Vénérable Maître Hsing Yun a dit : « Nous devons attacher de l’importance à la génération postérieure et à la transmission du bouddhisme. Tout chinois, qu’il dise qu’il est catholique ou protestant, possède le sang du bouddhisme. Le bouddhisme est la religion des parents, j’espère que vous puissiez transmettre cette précieuse consanguinité à la génération future. L’espoir du bouddhisme se trouve dans le futur, dans la génération suivante ! » Pour cela, nous avons besoin des efforts de tout le monde, pour favoriser soi-même et autrui, et éveiller soi-même et autrui ; de cette manière, le Dharma pourra se perpétuer éternellement.

En entrant dans la nouvelle année et dans les nouveaux 365 jours, j’espère que tout le monde n’y emporte pas les mauvaises habitudes et les soucis du passé. Nous devons transformer l’avidité, la colère, l’ignorance et les afflictions du passé en concentration méditative et sagesse pour bien vivre chaque jour, afin de retrouver l’aisance, la paix et la bonne fortune.

Que tout le monde se noue de bonnes affinités, et que tout soit de bon augure!


Comité de Direction de Fo Guang Shan

Président Hsin Bau, et tous ses directeurs